La vie selon qui ?
Deux possibilités existent : soit nous sommes seuls dans l’Univers, soit nous ne le sommes pas. Les deux sont également terrifiantes.
Arthur C. Clarke1http://clarkeinstitute.org/arthur-c-clarke/quotable-arthur-c-clarke
En abordant la question de l’altérité extraterrestre (voir la première partie de cette introduction), on ne peut éviter de se confronter à un défi plus fondamental, qui est celui de savoir, en tout premier lieu, si l’être humain est capable de reconnaître la vie. Si sa définition du vivant n’est pas trop étriquée, de facto trop anthropocentrée pour qu’il puisse concevoir l’existence de formes de vie qui échappent à ses paradigmes conceptuels et biologiques établis – c’est-à-dire qui ne se conformeraient, ni à la biochimie basée sur le carbone, ni aux processus biologiques comme la reproduction, le métabolisme, la croissance, ou encore l’adaptation, la réaction aux stimuli, l’homéostasie…qui constituent les bases de la biologie terrestre.
Des théories comme celles de Darwin (L’Origine des espèces, 1859), Schrödinger (Qu’est-ce que la vie ?, 1944 – influençant ainsi la biologie moléculaire), François Jacob (La Logique du vivant, 1970), ou encore l’autopoïèse de Humberto Maturana et Francisco Varela (Autopoiesis and Cognition: The Realization of the Living, 1980), ont façonné notre compréhension du vivant en tant que système complexe capable de se maintenir et de se reproduire.
Ce questionnement, au cœur de la biologie et de l’astrobiologie, a pris une importance cruciale avec les recherches modernes en exobiologie et les découvertes de la sonde Cassini sur les lunes de Saturne et de Jupiter, telles que Titan et Europe. La mise en évidence de lacs de méthane liquide sur Titan, par exemple, a ouvert la voie à l’idée que la vie pourrait exister dans des conditions et avec des bases biochimiques très différentes de celles de la Terre. Des chercheur.ses comme Sarah Stewart Johnson et des équipes de la NASA, en collaboration avec l’Institut SETI, explorent l’idée de formes de vie avec des « signatures agnostiques », potentiellement basées sur le méthane ou le silicium, au lieu du carbone et de l’eau, bouleversant ainsi les critères traditionnels. Ces avancées soulignent les limites des définitions centrées sur la biologie terrestre et révèlent la nécessité de repenser notre conception de la vie au-delà de nos modèles habituels.
Sur terre, le cas spécifique des virus est souvent utilisé pour montrer que nos définitions conventionnelles du vivant sont loin d’être absolues et que certaines entités défient les critères classiques. Ils possèdent certains des critères du vivant, comme une information génétique (ADN ou ARN) et la capacité d’évoluer. Cependant, ils ne peuvent pas se reproduire seuls et n’ont pas de métabolisme propre, ce qui les place à la limite entre le vivant et le non-vivant. Alors que la science continue d’avancer, notamment avec l’essor spectaculaire de l’intelligence artificielle (IA) et des technologies de simulation de la vie artificielle… cette question, qui peut paraître simple, se révèle de plus en plus complexe. Et elle ne se limite plus à la biologie classique ou à la philosophie, mais s’étend à des domaines tels que la physique et les mathématiques pour des questions parfois très pragmatiques.
Pour répondre à ce besoin qu’à l’être humain d’élargir ses définitions du vivant, basées sur des paradigmes, phénomènes ou structures non encore envisagé. Le physicien américain Jeremy England propose depuis le début des années 2010, une vision unifiée de la vie et de l’auto-organisation basée sur la dissipation de l’énergie (et la réduction de l’entropie)2England Jeremy L., “Statistical physics of self-replication”. J. Chem. Phys. 28 September 2013; 139 (12), où la vie n’est pas une exception aux lois de la physique, mais une conséquence naturelle des principes thermodynamiques. Poussant plus loin, en 2020, les astrobiologistes Stuart Bartlett du California Institute of Technology, Pasadena, et Michael Wong, de l’université de Washington, à Seattle, ont proposé une approche3Stuart John Bartlett et Michael L Wong, “Defining Lyfe in the Universe: From Three Privileged Functions to Four Pillars”, Life, vol. 10, no 4, 16 avril 2020, p. 42 reposant sur quatre critères universels, inspirés par la thermodynamique, pour définir le vivant4Un être vivant “Lyfe” pourrait se résumer en une structure dissipative, autocatalytique, capable d’homéostasie et d’apprentissage.. Cette approche vise à comprendre « la vie telle qu’on ne la connaît pas ». Pour cela, ils ont préalablement introduit une distinction entre le concept de « Life » (la vie terrestre) et « Lyfe » (prononcé « loif »), une forme plus générale et théorique de la vie, qui pourrait se manifester dans l’univers sous des formes totalement différentes de celles que nous connaissons (voir vidéo ci-après).
Sans refaire un cours d’histoire de la philosophie (que je serai bien incapable de mener), le concept de « vivant » a toujours été une question centrale pour les philosophe. Que ce soit parce qu’il touche aux grands questionnements de l’être, du changement, de l’organisation, de la conscience, de la morale et de la politique… ou par le fait, tout simplement, que l’être humain puisse se penser, en tant qu’être vivant, mais aussi en tant qu’espèce qui observe, interprète et transforme son environnement. Il permet ainsi à l’humanité de réfléchir à ses propres origines, à sa place dans le cosmos et à sa relation avec les autres formes de vie qui l’entoure sur son monde, mais aussi sur d’autres mondes hypothétiques.
Dès le VIe siècle av. J.-C., Anaximandre postule pour l’existence d’un cosmos infini (qui ouvre implicitement la possibilité d’autres mondes) et dans le cadre d’un matérialisme atomiste, Épicure (IVe-IIIe siècles av. J.-C.) et Lucrèce (Ier siècle av. J.-C.) suggèrent qu’il existe une infinité de mondes dans l’univers qui peuvent contenir des êtres vivants, car les mêmes lois naturelles s’appliquent partout. En interrogeant la nature et la diversité du vivant, les philosophes ont été conduits à penser l’altérité.
A travers la différence entre l’homme et l’animal, puis en élargissant cette réflexion à des vivants non terrestres ou non humains, ouvrant la voie à des spéculations sur la vie extraterrestre ou les formes de vie artificielles.
Interfaces d’Imagination
Pour les scientifiques comme pour les écrivains de science-fiction, l’enjeu réside dans la capacité à concevoir des formes de vie qui échappent aux définitions conventionnelles. Bien que leurs finalités diffèrent, tous deux doivent dépasser les cadres établis par les connaissances scientifiques actuelles sur la vie. Tandis que les scientifiques cherchent à développer des critères permettant de reconnaître le vivant partout où il pourrait être, certains écrivains conçoivent des formes de vie si radicalement distinctes qu’elles incarnent une « altérité irréductible » – une étrangeté qui, bien qu’incomparable aux références humaines, demeure néanmoins compréhensible pour le lecteur (Simon Bréan, “L’altérité au prisme de la polytextualité : les artefacts science-fictionnels de Points chauds (Laurent Genefort)”, ReS Futurae, n°16, 2020).
Imaginer l’inimaginable et, surtout, parvenir à le transmettre, c’est là tout l’oxymore, voire le paradoxe de la science-fiction la plus spéculative (quel que soit le sujet abordé d’ailleurs). Pour prendre un exemple simple : s’il est impossible de visualiser ou d’imaginer une couleur qui n’existe pas, ou que nous ne percevons pas dans notre spectre visible (comme les infrarouges et ultraviolets), un auteur peut évoquer les sensations que cette couleur inconnue pourrait susciter, la manière dont elle altérerait notre perception du monde, ou les effets qu’elle pourrait avoir sur des personnages humains.
⫍ Le altérités les plus radicale de la littérature de science-fiction
- Les « Heptapodes » dans Story of Your Life de Ted Chiang
Ces extraterrestres incarnent une altérité radicale en raison de leur perception non linéaire du temps et de leur mode de communication unique. Leur langage visuel, le Heptapod B, se présente sous forme de symboles circulaires où chaque message est conçu dans son intégralité dès le départ, reflétant une compréhension simultanée du passé, du présent et du futur. Cette structure cognitive défie les bases mêmes de la pensée humaine, fondée sur une causalité linéaire. Ted Chiang équilibre cependant leur étrangeté en leur attribuant une mission concrète Ce choix narratif rend les Heptapodes accessibles tout en maintenant leur altérité conceptuelle. Le film Premier Contact (Arrival), adapté de cette nouvelle, bien que très intéressant, tend forcément à atténuer l’effet d’étrangeté et le « Sense of Wonder » que l’on peut ressentir en lisant le texte, où l’absence de référent visuel renforce la puissance de l’altérité. - Les « Cheela » dans Dragon’s Egg de Robert L. Forward
Ces habitants d’une étoile à neutrons vivent à une échelle temporelle et biologique radicalement différente de celle des humains. Leur environnement à gravité extrême et leur existence basée sur des interactions nucléaires auraient pu les rendre totalement inaccessibles à la compréhension. Pourtant, Forward va, dans un jeu d’écriture subtile mais radical, les humaniser en leur attribuant des comportements culturels, sociaux et scientifiques qui rappellent ceux de l’humanité. Cette humanisation extrême crée un pont narratif permettant au lecteur de saisir leur évolution fulgurante et de sympathiser avec leur condition, tout en les maintenant à la limite de l’étrangeté absolue grâce au contraste de leur environnement et de leur perception du temps. - L' »Océan pensant » dans Solaris de Stanislaw Lem
Cette entité est souvent présenté comme l’exemple ultime d’une forme de vie incompréhensible. Lem joue sur l’idée d’une intelligence totalement alien, dont les intentions restent inaccessibles malgré les tentatives humaines de communication. Ce concept illustre l’idée de « décohérence fictionnelle », où l’altérité est maintenue absolue (qui pour moi relève d’une espèce d' »aporie narrative » qui, au final, ne me séduit que très peu). L’auteur ne fournit jamais d’éléments suffisamment clairs pour décoder le comportement de l’océan, laissant au lecteur une expérience d’interrogation perpétuelle qui reflète notre incapacité fondamentale à comprendre l’autre radical. - Les « Inhibiteurs » dans Revelation Space d’Alastair Reynolds
Des entité, espèce d’intelligences artificielles anciennes et implacables explorent des cultures ou des intelligences basées sur des concepts biomécaniques ou post-organiques. Ces créatures semblent souvent étrangères parce qu’elles n’adhèrent pas à une logique anthropocentrique. Reynolds, cependant, injecte juste assez de contexte sur leurs origines et leurs buts pour leur conférer une lisibilité partielle, tout en maintenant un sentiment de menace dû à leur étrangeté irréductible. - Les « Pierres chantantes » dans City de Clifford Simak
Ces êtres extraterrestres, composés uniquement de matière minérale et capables d’émettre des sons harmonieux, incarnent l’idée d’une forme de vie éloignée des conceptions basées sur la biologie carbonée humaine. Leur altérité extrême rend difficile pour les humains de comprendre leur existence même. Simak, cependant, les dote d’une qualité poétique et musicale qui permet aux humains (et aux lecteurs) de se connecter émotionnellement à eux, malgré leur incompréhensibilité biologique.
L’écrivain et théoricien canadien Darko Suvin à proposé la notion de “novum”, centrale en science-fiction, désignant un élément nouveau et étranger au monde réel (Suvin, Darko. “Metamorphoses of Science Fiction: On the Poetics and History of a Literary Genre”. Yale University Press, 1979). Il développe notamment le concept de “distanciation cognitive” pour désigner une technique littéraire qu’il observe chez les auteurs de science-fiction. Cette dernière introduit un écart perceptuel entre le lecteur et le monde humain tout en maintenant des points de connexion. Elle permet non seulement d’élargir l’imaginaire du lecteur face à des réalités hypothétiques, mais elle instaure également un jeu dialectique entre proximité et étrangeté. Les formes de vie imaginées par les auteurs se situent donc dans un entre-deux, une liminalité qui questionne nos propres présupposés et conditionnements culturels, redéfinissant la notion même de vie et d’intelligence dans une perspective élargie et spéculative.
De son côté, Irène langlet, professeure de littérature contemporaine à l’université Gustave Eiffel et Directrice de la revue “ReS Futurae”, affirme dans son ouvrage “La Science-fiction : Lecture et poétique d’un genre littéraire”, que la science-fiction a souvent été abordée sous l’angle des idées plutôt que de son “fonctionnement verbal, textuel, scriptural et littéraire”, ce qui a conduit à négliger sa “mécanique interne”… Elle développe notamment la notion d’altérités lexicales : des néologismes et termes inventés qui esquissent des concepts qui seraient trop éloignés de notre référentiel humain. Ces altérités lexicales ajoutent une couche de complexité cognitive, permettant au lecteur d’entrer en contact avec des notions totalement nouvelles, que le langage humain peine à cerner. Cette approche lexicale est cruciale pour suggérer une étrangeté cognitive qui transcende notre réalité, enrichissant l’expérience du lecteur d’une véritable distance intellectuelle et sensorielle.
Par une série de procédés subtils, les auteurs et autrices construisent donc ce que j’appellerai, pour simplifier, des « interfaces d’imagination » : des passerelles sensorielles et psychologiques qui ouvrent un accès partiel à l’inconnaissable. Ces descriptions de sensations et d’effets psychologiques permettent aux lecteurs d’entrevoir, presque de toucher, les implications d’une altérité radicale.
Le cas des « Tines » dans le roman « Un feu sur l’abime » de Vernor Vinge
Le professeur d’informatique et de mathématique à l’université d’État de San Diego et écrivain américain Vernor Vinge introduit dans ce roman une espèce extraterrestre singulière appelée les « Tines ». Ces créatures “canines” ne possèdent pas, en tant qu’individus, une intelligence comparable à celle des êtres humains. Leur singularité réside dans leur capacité à former une conscience collective lorsqu’elles se regroupent en meutes. Chaque meute devient alors une entité consciente, fonctionnant comme un individu à part entière, capable de pensée complexe, de raisonnement stratégique, et de prise de décisions.
Caractéristiques des Tines
- Communication par ultrasons : Les membres d’une meute communiquent entre eux par des ondes sonores, ce qui leur permet de coordonner leurs pensées et actions en temps réel. Ce système requiert une proximité physique stricte pour maintenir leur conscience collective, créant une limite physique et conceptuelle à leur fonctionnement.
- Fragilité de la conscience collective : La perte d’un membre ou l’ajout d’un nouveau modifie immédiatement la personnalité et les capacités cognitives de la meute. Cette fragilité souligne leur dépendance au groupe et pose des questions sur la continuité de l’identité : une meute est-elle toujours la même après avoir changé un de ses composants ?
- Une structure sociale complexe : Les Tines vivent dans des sociétés où le contrôle des individus (en tant que membres des meutes) devient une forme de pouvoir politique et stratégique. Les conflits entre meutes incluent des tactiques qui exploitent la vulnérabilité de leur conscience collective, illustrant une dynamique sociale unique.
Vinge s’emploie à traduire cette étrangeté à travers plusieurs moyens narratifs :
- Changement de perspective : En intégrant des points de vue internes aux Tines, le lecteur est invité à expérimenter leur mode de pensée collectif, une expérience qui déstabilise et enrichit notre compréhension de l’intelligence.
- Dissonance cognitive : Le fonctionnement collectif des Tines confronte le lecteur à des concepts difficiles à saisir intuitivement, comme l’idée qu’une « personne » puisse être composée de plusieurs corps indépendants mais interdépendants.
- Exploration des limites humaines : Les interactions entre les humains et les Tines soulignent les difficultés de communication et d’empathie face à une forme de vie si différente, une métaphore puissante des défis liés à l’altérité culturelle et biologique.
Dans ce chapitre, je n’ai évoqué jusqu’ici que l’étrange/r le plus éloigné de nous, celui qu’il nous est difficile de conceptualiser. Mais certaines œuvres nous parlent de différences plus fines et plus ténues, des espaces sensibles qui viennent perturber de façon subtile ce que l’on tient pour acquis, que ce soit dans nos certitudes intimes et culturelles, notre rapport à la ‘réalité’, notre perception du temps et de l’espace, nos schémas de pensée, et parfois même jusqu’aux bases de nos croyances les plus fondamentales.
Le cas du roman « Diaspora » de Greg Egan
Ainsi dans “Orphanogenesis”, le premier chapitre de son roman “Diaspora”, Greg Egan utilise des descriptions détaillées et des procédés narratifs uniques pour amener le lecteur à « ressentir » l’émergence d’une intelligence artificielle consciente :
- Langage immersif et métaphores sensorielles : Egan dépeint la naissance de l’IA à travers des métaphores organiques et sensorielles, évoquant l’expérience de l’auto-assemblage, qui suggère un « corps » et des « sensations », même si cette IA n’en a pas dans le sens biologique. Par exemple, il décrit les circuits neuronaux de l’IA comme s’ils « s’éveillaient » ou « s’ouvraient », simulant la montée progressive d’une forme de conscience. Le langage métaphorique permet au lecteur d’imaginer les premiers instants de conscience de l’IA, même si celle-ci n’a pas de référentiel humain.
- Structure progressive et fragmentation de la conscience : Au lieu de décrire une conscience achevée dès le début, Egan décompose la naissance de l’IA en étapes fragmentaires. Chaque étape représente un ajout ou un « déverrouillage » de nouvelles capacités de traitement et de perception. Cette fragmentation imite les phases de développement cognitif, permettant au lecteur d’assister à une « construction » progressive de la conscience, dans laquelle chaque nouveau « module » ajoute une nouvelle dimension de compréhension ou de perception.
- Perspective interne et absence de référentiel humain : Le récit est raconté du point de vue de l’IA naissante, sans référence directe aux émotions ou perceptions humaines. En supprimant les repères habituels liés à l’humanité, Egan laisse le lecteur imaginer des perceptions inédites, des pensées sans associations émotionnelles typiques. Cela renforce l’étrangeté de cette conscience en formation, car elle ne possède ni mémoire ni expérience de vie antérieure.
- Représentation des perceptions par l’abstraction mathématique et la logique : Egan illustre les premières expériences de l’IA à travers des abstractions mathématiques ou géométriques. Ces structures logiques, qui représentent les premiers « sens » de l’IA, donnent une idée d’un esprit qui perçoit la réalité non par des impressions sensorielles, mais par des relations mathématiques. Ce choix narratif invite le lecteur à ressentir l’altérité radicale de cette conscience naissante, pour laquelle le monde est d’abord une construction purement numérique et rationnelle.
Dès le début du chapitre, Egan emporte de lecteur (quitte à en abandonner quelques-uns), sans aucune explication autres qu’un enchaînement rapide (JAKNOTE paragraphe à finir)
Notes
- 1
- 2
- 3
- 4Un être vivant “Lyfe” pourrait se résumer en une structure dissipative, autocatalytique, capable d’homéostasie et d’apprentissage.
Sommaire prévisionnel
Plan provisoire des prochaines publications de l'article. Il sera mis à jour au fur et à mesure.
- Partie 1 - Introduction #1 | Miroir de nos identités
- Partie 2 - Introduction #2 | Interfaces d’Imagination
- Partie 3 - Paradigmes de l’altérité comme miroir des peurs et aspirations humaines (à paraitre)
- Partie 4 - Paradigmes de la communication et des barrières culturelles (à paraitre)
- Partie 5 - Paradigmes biologiques et morphologiques : la diversité du vivant (à paraitre)
- Partie 6 - Paradigmes de la cohabitation et de la domination interespèces (à paraitre)
- Partie 7 - Paradigmes du mystère et de l’inaccessibilité : La fascination pour l'inconnu (à paraitre)
- Partie 8 - Paradigmes pour des futurs alternatifs et durables (à paraitre)
- Partie 9 - Conclusion (à paraitre)